Les migrations sont souvent qualifiées d'économiques ou de politiques. Elles peuvent être dues à une quête d'identité absolue, à un déracinement profond, à un mal de vivre, causes classées sous le thème d'exil volontaire. Par opposition, la migration involontaire peut être due à une situation de guerre (les gens fuyant leur propre pays) ou encore, à une situation économique précaire. (Wikipédia)

 

Voyage annuel d'une population animale depuis son aire de reproduction jusqu'à une aire d'hivernage parfois très éloignée et voyage de retour, généralement par le même chemin. (Larousse)

 

 

Décliner son identité

 

Après avoir donné naissance à ma fille à l’étranger, je me suis retrouvée confrontée à la bureaucratie administrative, principalement pour pouvoir obtenir sa nationalité canadienne.  C’est ainsi que les notions de citoyenneté et d’immigration ont commencé à faire germer dans mon esprit un questionnement sur le droit à l’identité et l’appartenance au territoire. 

 

Juxtaposant le portrait et le paysage, la nouvelle série de tableaux en cours questionne cet état identitaire;  la migration et le clan/la famille mais aussi les contraintes liées à la citoyenneté (permis de travail, demande de visa…)

A qui appartient le territoire?

A l’ère de la mondialisation, des moyens de communication sans frontière, l’accès à l’information internationale et l’accès facile aux moyens de transports, pourquoi l’être humain doit-il encore se soumettre aux restrictions de permis de séjour et au contrôle du pays hôte. Pourquoi le territoire physique doit-il obligatoirement appartenir à quelqu’un?

 

Pourquoi ce besoin de possession du territoire?